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La Belle EnVie » Retour sur ma fin de grossesse

Retour sur ma fin de grossesse

Avant de vous parler de mon accouchement et de mon expérience à la Pitié Salpêtriere, revenons sur ma fin de grossesse.

Comme certains le savent, j’ai passé les deux derniers mois à Paris, chez ma sœur et mon beau-frère. J’ai choisis d’accoucher à Paris pour des raisons de santé  et de confiance. Ma cardiologue de l’hôpital Georges Pompidou m’avait conseillé d’accoucher à L’hôpital la Pitié Salpêtrière pour avoir un meilleur suivi de l’enfant et de moi-même. C’était pour moi réconfortant d’accoucher dans mon pays et de parler ma langue maternelle. Vous savez aussi bien que moi que le langage médical est déjà difficile à comprendre dans sa propre langue alors dans une langue « étrangère » c’est beaucoup trop compliqué et stressant.

En règle générale, j’ai été plutôt en forme. Pas de problèmes particuliers à part les remontées acides (qui ne m’ont pas quittée de toute la grossesse). Bien sûr, il y a eu des jours plus difficiles que d’autres. Des jours où j’étais plus fatiguée, d’autres où tout allait bien. J’ai essayé de maintenir une bonne forme physique en marchant dans les rues de Paris, environ 5km au moins 4 fois par semaines. Parfois plus, parfois moins.

J’ai eu la chance de ne pas prendre trop de poids. J’ai fait du diabète gestationnel, je devais donc équilibrer mon alimentation, rien de méchant car j’étais vraiment à la limite (du ridicule), 0,93 à jeun au lieu de 0,92. Cela ne m’a pas du tout dérangée car je pouvais manger tout ce dont j’avais envie (je me contrôlais après chaque repas et mon taux de sucre était toujours correct). Je n’ai pas vraiment de mérite car je n’ai, à aucun moment, eu d’envie particulière ni sucrée, ni salée et je ne mangeais pas en dehors des repas.

J’ai eu vraiment beaucoup de chance d’être  si bien entourée, croyez-moi, ça joue beaucoup pendant ces derniers mois. Ce n’était pas une situation simple de vivre à Paris, à 4 dans un appartement parisien mais on l’a, pour notre part, très bien vécu (hormis les grèves et les taxis à 30€ pour faire 8kms). J’appréhendais surtout le fait de ne pas être dans mon environnement habituel , dans mon cocon, mais grâce à l’excellent accueil de ma sœur et de mon beau-frère , je me suis sentie aussi bien que chez moi. C’était même un peu perturbant. Je pense que je voulais être dans « mes meilleures conditions » et être triste aurait été contre-productif, surtout que c’était ma décision d’aller accoucher à Paris (et non en Allemagne).

2 semaines et demi avant mon terme j’ai eu un RDV de suivi à la Pitié. La Sage-femme qui m’a examinée m’a annoncé que « le bébé était en chemin », que j’étais ouverte à 2 et que j’allais sans doute revenir aux urgences dans la soirée et ou lendemain au plus tard… J’ai accouché 2 semaines et demi après ! Je sais qu’on ne peut pas dire exactement quand le bébé va arriver mais croyez-moi ça été les 2 semaines les plus longues de ma vie, pour moi et ma famille.

À l’approche du terme et comme je pensais accoucher dans l’immédiat :

Le stress montait, j’appréhendais de plus en plus l’accouchement. Je me posais mille questions, « comment ça allait se passer, est-ce que j’allais y arriver, comment allait se passer la rencontre » etc… Le terme arrivait et j’avais peur d’avoir besoin d’un déclenchement. J’avais des idées, des envies sur le déroulement idéal, dans la joie et la bonne humeur, comme tout le monde je pense. Les nuits étaient courtes, non seulement à cause du stress mais aussi à cause des mouvements de mon petit bout de chou.

J’ai bu environ 1l/jour de tisane de feuilles de framboisier qui est censée préparer le périnée à l’accouchement. J’ai marché, beaucoup. J’ai sauté sur ma balle. J’ai monté les marches, fait du ménage…

SI c’était à refaire, JE DORMIRAIS H24. Voilà, c’est dit. Le bébé arrive quand il a envie d’arriver et cela ne sert à rien de vouloir provoquer le destin. Heureusement pour lui et pour moi qu’il est arrivé un peu plus tard que ce que m’avait dit la sage-femme !

Bref, les quinze derniers jours n’ont pas été  les plus drôles. Je fatiguais d’attendre. Et puis un dimanche matin, après une nuit à stresser en essayant de sentir bébé, j’ai su que c’était le moment, qu’il fallait que j’aille aux urgences voir si tout allait bien. Je le sentais bouger, mais beaucoup moins. J’avais peur d’aller aux urgences et qu’on me dise que j’étais bête d’y aller alors que je le sentais quand même un peu, mais c’était comme une évidence pour moi, il fallait que j’y aille ! J’ai bien fait. On m’a d’ailleurs rassurée, au moindre doute, il faut consulter. 

Je n’ai pas quitté l’hôpital sans mon bébé.

Mes indispensables

Le super cocktail d’oléagineux: des amandes et noisettes entières, le crémeux de la purée d’amandes et de noisettes, et toujours notre cocktail de super graines (sésame, lin et tournesol). Et une touche de spiruline pour l’extra boost…

À toutes celles qui sont actuellement enceinte, je pense à vous et je vous souhaite beaucoup de courage ❤️

À tous, RESTEZ CHEZ VOUS, PRENEZ SOIN DE VOUS ET DE VOS PROCHES! BEAUCOUP D’AMOUR, DE PATIENCE À TOUS!

Je vous embrasse,

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